Il ne faut jamais oublier que sur cette minuscule parcelle d'univers, nous sommes des animaux parmi d'autres... des animaux "de luxe" qui n'arrivent pas à se contenter de l'empirisme qui permet de survivre et d'éprouver du plaisir, mais qui ont toujours besoin de comprendre et d'expliquer. Pourquoi nous, et pas les fourmis? La question surgit comme un automatisme, la poser revient à exiger de manière compulsive que tout ait une cause, une origine et une finalité.
Les "lois" de l'univers n'existent que dans notre entendement, elles ont copieusement évolué au fil des siècles et le plus grand acquis de la pensée scientifique est de considérer qu'il ne peut y avoir de théorie "définitive". A une échelle bien plus modeste, c'est nous qui créons les concepts de temps et d'espace, de masse, d'énergie et de mouvement, des trucs aussi simple que le haut, le bas, hier et demain, le poids ou la vitesse... la complexité des processus qui permettent de "comprendre" le mouvement des planètes ou la transmission de la vie ne relève pas d'une transcendance extérieure à notre conscience, il n'y a pas de "lois" universelles qu'il suffirait de découvrir progressivement, c'est notre pensée et elle seule qui structure le réel comme elle le peut.
Ne tombons pas dans le piège des Islamistes ou des Intégristes américains qui diffusent à l'envie des films animaliers, et nous invitent à nous extasier devant les couleurs, les formes et le mouvement, pour revenir à la même rengaine "il faut bien quelqu'un ait créé tout ça".
La foi ne peut être ni démontrée, ni contestée par des arguments logiques ou scientifiques, sauf cas pathologiques ou pervers elle ne relève pas de la connaissance mais de l'adhésion, de l'engagement personnel - qu'il s'agisse de foi religieuse ou d'implication humaniste, il n'y a au bout ni garantie, ni récompense individuelle, uniquement la conviction de faire ce qui est "juste".
Utiliser des arguments "rationnels" pour postuler l'existence d'une divinité "créatrice" revient à imaginer le point à partir duquel il est interdit de se poser les questions qui nous y ont menés... un dieu, oui, pourquoi pas... ? Ce serait amusant, rassurant même, mais si je dois suivre ton raisonnement, mon ami, dis-moi d'où il vient et qui l'a créé ! Et sinon, laisse-moi accepter de ne pas tout comprendre, de ne pas opposer mon ignorance à la tienne, c'est ma forme d'humilité et j'ai mis longtemps à y accéder - mon "chemin spirituel" à moi !
Les "lois" de l'univers n'existent que dans notre entendement, elles ont copieusement évolué au fil des siècles et le plus grand acquis de la pensée scientifique est de considérer qu'il ne peut y avoir de théorie "définitive". A une échelle bien plus modeste, c'est nous qui créons les concepts de temps et d'espace, de masse, d'énergie et de mouvement, des trucs aussi simple que le haut, le bas, hier et demain, le poids ou la vitesse... la complexité des processus qui permettent de "comprendre" le mouvement des planètes ou la transmission de la vie ne relève pas d'une transcendance extérieure à notre conscience, il n'y a pas de "lois" universelles qu'il suffirait de découvrir progressivement, c'est notre pensée et elle seule qui structure le réel comme elle le peut.
Ne tombons pas dans le piège des Islamistes ou des Intégristes américains qui diffusent à l'envie des films animaliers, et nous invitent à nous extasier devant les couleurs, les formes et le mouvement, pour revenir à la même rengaine "il faut bien quelqu'un ait créé tout ça".
La foi ne peut être ni démontrée, ni contestée par des arguments logiques ou scientifiques, sauf cas pathologiques ou pervers elle ne relève pas de la connaissance mais de l'adhésion, de l'engagement personnel - qu'il s'agisse de foi religieuse ou d'implication humaniste, il n'y a au bout ni garantie, ni récompense individuelle, uniquement la conviction de faire ce qui est "juste".
Utiliser des arguments "rationnels" pour postuler l'existence d'une divinité "créatrice" revient à imaginer le point à partir duquel il est interdit de se poser les questions qui nous y ont menés... un dieu, oui, pourquoi pas... ? Ce serait amusant, rassurant même, mais si je dois suivre ton raisonnement, mon ami, dis-moi d'où il vient et qui l'a créé ! Et sinon, laisse-moi accepter de ne pas tout comprendre, de ne pas opposer mon ignorance à la tienne, c'est ma forme d'humilité et j'ai mis longtemps à y accéder - mon "chemin spirituel" à moi !